MENTOR ou COACH ?
Un Mentor et un Coach se rencontrent dans la salle d’attente d’un de leur client.
Le Mentor challenge le Coach avec une question :
« Dans un arbre, il y a 4 oiseaux. Si un chasseur tire 4 coups et qu’il a une chance sur 2 d’atteindre sa cible, combien probablement reste-t-il d’oiseaux dans l’arbre».
Le coach réfléchit un instant et dit « Une chance sur 2 avec 4 oiseaux, donc 2 ? ».
« L’idée est intéressante et me plaît assez. J’apprécie votre effort. Toutefois, lorsque le chasseur tire, le bruit effraie tous les oiseaux et il ne reste plus d’oiseaux. C’est un fait acquis et c’est l’expérience qui parle. Il est bon d’écouter les personnes d’expérience. Avec le temps, un jour vous serez peut-être Mentor. »
Le Coach réfléchit est dit alors :
« J’ai également une question : sur la terrasse d’un café trois jeunes femmes dégustent des glaces. L’une lèche sa glace, la seconde la fait fondre dans sa bouche, et la troisième la mord. Laquelle de ces femmes est mariée ? »
Le Mentor ne perd pas sa contenance. Il pense à un piège, mais il est sénior donc il sait. En d’autres circonstances il aurait fait des pirouettes, mais le coach insiste (c’est là son moindre défaut). Il risque donc un « toutes ».
Et le Coach de dire : « L’idée est intéressante et me plaît assez, mais la réponse est celle qui porte une alliance. »
Le Mentor est celui qui a acquis suffisamment d’expérience
pour être crédible et transmettre son savoir à un moins expérimenté.
Le Mentor est une sorte de guide : un précepteur.
Par étymologie : Antonomase de Mentori, est le précepteur de Télémaque (et l’ami d’Ulysse). Un précepteur est une personne chargée de l'éducation et de l'instruction d'un enfant issu d'une famille noble ou aisée.
Grâce à son expérience ouvrant sur un large champ de possibles, il va pouvoir enseigner sur les décisions les plus appropriées par rapport au contexte et éviter ainsi les erreurs. Aujourd’hui, ce rôle sera d’autant plus clef et essentiel, que l’on favorisera la jeunesse dans les recrutements.
Coach provient du hongrois ‘Kocsi’ et signifie "voiture transportant des voyageurs". En français il donne ‘coche’.
Le cocher accompagne les voyageurs d’un point A à un point B; la destination étant choisie par les voyageurs. Le Coach n’est alors pas un guide mais une personne qui facilite ‘le voyage’. Sa faculté première n’est pas la connaissance mais sa curiosité, la finesse de sa perception, et sa capacité à gérer les situations les plus improbables.
Le Coach sait ‘ne plus savoir’,
il sait faire abstraction de son expérience, et offrir un cadre exrêmement précis, favorisant l’émergence de la solution la plus appropriée
(dans l'atteinte de l'objectif fixé).
En résumé, l’art du coaching est de garantir la sécurité et la logistique du ‘voyage’ en terrain inconnu (et plus il sera inconnu, plus il sera efficace).
Le Mentor, lui, connait bien les chemins pour les avoir déjà parcourus. Il connaît les raccourcis qui font gagner bien du temps. En revanche face aux évènements inattendus, c’est comme cette histoire de glace : l’expérience trouble parfois la vision.
Alors COACH ou MENTOR ?
Êtes-vous plus sensible à l’Art ou bien à l’ingéniosité ?
Préférez vous les glaces en cornet ou en pot ? :-)
Belle journée à vous
